Eeeeeet… j’ai recoupé mes cheveux.
Et pourtant j’en avais rêvé, de cheveux longs Gisèle Bündchenisant dans mon dos.
Je touchais presque au but.
J’avais bien ramé, en plus, pour en arriver là. Même si la période de repousse ne me gêne pas trop, parce que j’aime bien les longueurs approximatives. Même si, quoi que je fasse, je me préférais toujours avec les cheveux attachés, je continuais à me dire qu’il suffirait que j’arrive à la longueur idéale pour que ce soit vraiment beau.
À la base, soyons honnêtes en cette époque génialement féministe, je l’avais fait pour faire plaisir à Chris. Les mecs, n’essayons même pas de comprendre quel cliché, quelle raison freudienne ou quelle Gisele Bündchen les a piqués, mais les mecs souvent, ils aiment les cheveux longs.
J’irais même jusqu’à tenter une théorie : ils adorent les cheveux courts au début, pour l’air d’amazone que ça nous donne, le côté libre, différent – puis une fois qu’on est avec eux, je ne sais pas – les cheveux longs les rassurent ?
Bref, je m’égare.
Mes cheveux arrivaient enfin à la longueur minimum désirée, c’est-à-dire en haut du dos, /// assez longs pour faire un chignon très haut (mon chignon préféré).
Et donc, j’ai commencé à essayer de les lâcher, et là, ben, la raison pour laquelle j’avais coupé mes cheveux – il y a quoi, 6 ans de cela ? – m’est revenue en pleine tronche.
Rien n’avait changé : ni ma structure faciale (le visage dégagé marche mieux sur moi), ni mes cheveux (hyper secs aux pointes, ayant tendance à graisser aux racines, hyper frisés un jour, hyper plats le lendemain, et changeant complètement de texture selon le degré de pression atmosphérique) (Oh, en plus, maintenant j’ai un petit parsemage de cheveux blancs bien, bien prise de chou), ni ma flemme (non, jamais je ne serai une fille qui se fait des brushings).
Quant au shampoing sec, je ne sais pas comment font toutes mes copines qui adorent, moi j’ai l’impression qu’un sac de farine humide m’est tombé sur la tête.
——
Je commençais à repenser à mes années cheveux courts avec tendresse, ces années où j’avais oublié ce qui signifiait un “bad hair day”, où je recevais des compliments sur mes cheveux tous les jours, et où même, pour une soirée de gala, je n’avais pas eu besoin de coiffeur, et là, j’en ai parlé à Chris, et on est probablement arrivés à un moment de notre couple où c’est bon, il est rassuré (ou il s’en fout ahah !) parce qu’il m’a dit : “Whatever makes you happy.”
Et j’ai appelé Clyde, Clyde qui avait créé ma coupe courte, pour lui demander s’il connaissait quelqu’un de bien sur LA, et il m’a dit :“Moi ! Je viens à LA le weekend prochain, je te les coupe.”
Et il a rajouté : “C’est bien de changer, mais moi j’ai toujours trouvé que les cheveux courts t’allaient vraiment bien…”
Gah ! Eeeet c’était reparti.
J’avais envie de court, mais pas aussi court qu’avant. J’avais gardé dans mon album plein de photos de Laëtitia Casta période cheveux courts que j’adorais.
Clyde est venu, on a tout coupé, on a même fait une couleur, et, phhhew, j’ai pas regretté une seconde. Mais ce qui est intéressant – écoutez bien si vous souhaitez vous couper les cheveux – c’est qu’il faut quelques étapes pour trouver la coupe exacte.
Par exemple, sur la photo, c’est le stade 1 de la coupe. C’est pas mal, mais pour moi c’est trop long derrière, et je n’ai plus très envie de la même mèche qu’avant. J’ai vécu un peu avec, c’était bien pendant un mois, mais quand je suis repassée à New York fin septembre, j’ai fait reprendre un peu l’idée, pour que ça ait plus de structure.
On a aussi fait un traitement à la kératine pour gérer les boucles, ce qui fait que maintenant, c’est un peu trop raide, mais /// de jour en jour, je retrouve la matière que j’aime.
Tout ça pour dire qu’une belle coupe de cheveux, ça change quand même vraiment la vie, mais qu’il ne faut pas hésiter à tâtonner pendant quelques mois pour arriver à ce qui est idéal niveau longueur, et couleur, pour nous.
Voilà ! Je suis contente, vous en pensez quoi ?
xo
G